(352 mots) Le travail de Léon Tolstoï couvre un large éventail de questions insolubles de la vie humaine. Mais une place particulière dans le travail du penseur est occupée par la recherche du sens de la vie humaine. Pourquoi naissons-nous et mourons-nous? L'auteur cherchait constamment la réponse à cette question.
Dans ses romans célèbres, Tolstoï dépeint à chaque fois le chemin d'une recherche mouvementée du but chéri de l'existence humaine, à la prise de conscience et à la tranquillité d'esprit. Ainsi, «Guerre et paix» nous parle de Pierre Bezukhov et Andrei Bolkonsky. Deux représentants de la noblesse privilégiée pouvaient vivre une vie calme et mesurée. Mais, ne voulant pas supporter les lacunes de la société, ils plongent tête baissée dans le cycle des événements afin de parvenir à une compréhension chérie. Bolkonsky part en guerre pour gagner la gloire militaire, se comparant à Napoléon. Gravement blessé sur le champ de bataille, le prince, ayant franchi la ligne de la vie et de la mort, se rend compte de la mesquinerie de ses ambitions, du vide de sens des querelles humaines face à l'univers, et son idole apparaît devant lui comme une personne ordinaire, basse et pleine. Après la guerre, le héros aide au développement des réformes de Speransky, espérant changer radicalement la Russie. Mais une fois, imaginant comment le projet qu'il avait créé pourrait être mis en œuvre en utilisant l'exemple d'un homme qu'il connaissait, Andrei a réalisé qu'il faisait des affaires inutiles, vouées à l'échec. Il n'a jamais trouvé sa place, mais ayant donné sa vie, défendant sa patrie, il s'est résigné à l'inévitabilité de la mort, s'est réconcilié avec toutes ses erreurs, ses déceptions et tous ceux qui l'avaient jamais blessé, et a quitté ce monde avec un cœur léger.
Un chemin similaire va et Pierre Bezukhov. Mariage infructueux, la franc-maçonnerie, une tentative de tuer Napoléon le conduisent prisonnier, où il rencontre Platon Krataev. Toutes les questions chères à Pierre depuis si longtemps sont écrasées en un instant devant la sagesse quotidienne ordinaire d'un simple soldat. La vie de Karataev est remplie de gentillesse, de simplicité et de stoïcisme. Reprenant sans cesse les coups du destin, Platon ne tombe pas dans le désespoir et ne se fane pas dans son âme, continuant à traiter tout le monde autour de lui avec amour, sans exclure les ennemis. Cependant, en même temps, le héros comprend que l'homme n'est qu'un éclat dans l'océan, il n'est pas autorisé à changer le monde, à prendre le pouvoir sur le destin, et donc il est nécessaire de le supporter et de vivre une vie remplie de gentillesse et de bonheur afin de quitter le monde avec une âme pure différent.
Pour Tolstoï, Dieu est amour, aimer et être aimé, une personne est réunie avec Dieu, gagnant la béatitude éternelle et la vie éternelle.